Travaux & Construction

Petite entreprise du bâtiment : comment choisir une bonne mutuelle santé entreprise ?

Mettre une complémentaire santé d’entreprise à la disposition de ses salariés est une obligation pour l’employeur. Vous êtes à la tête d’une petite entreprise du bâtiment ? Voici les points à considérer pour souscrire à une mutuelle en toute efficacité.

Réfléchir ensemble sur les besoins du personnel

À quoi servirait une complémentaire santé en plus si elle ne cadrait pas spécifiquement aux attentes et aux besoins de ses bénéficiaires ? Dans cette logique, le choix d’une mutuelle santé entreprise ne saurait se faire sans s’accorder, au préalable, un temps de réflexion sur ce que les collaborateurs en attendent. Profitez de la petite taille de votre organisation pour vous mettre vraiment à l’écoute de ces attentes : il vous sera plus facile de les mettre à plat et de trouver une concession. C’est, d’ailleurs, une manière d’asseoir votre image de dirigeant impliqué dans les préoccupations sociales de ses salariés. Une fois ce recueil des besoins effectués, faites un recoupement avec les données plus factuelles qui définissent le statut de votre organisation. Le démarchage tiendra compte de votre situation fiscale et économique, du statut et du nombre exact de salariés. Le profil familial de ces derniers va beaucoup impacter dans la sélection de la police. Le nombre et le profil santé des personnes à charge, comme la taille du ménage sont autant de facteurs qui comptent. Intéressez-vous aussi plus précisément à la trame de vos RH : classes d’âge et de sexe permettant de définir des risques plus élevés ou des besoins plus récurrents. Enfin, sous quel type de contrat évoluent vos personnels ?

Choisir sa mutuelle d’entreprise en pratique

Fort des informations que vous avez collectées dans la phase préliminaire, accordez-vous du temps pour confronter les possibilités du marché. Pour comparer les prestations, séparez celles qui incluent les ayants-droits dans la liste des bénéficiaires de celles qui ne les couvrent pas. N’oubliez pas, d’autre part, que vous êtes en droit de choisir des déclinaisons de complémentaire collective tenant compte de la catégorie de vos salariés : cadres, non-cadres. Cette décision impacte non seulement sur la nature des garanties incluses, que vous devriez négocier, mais également sur la tarification et la répartition des cotisations entre vous-même et vos employés. La comparaison des offres sera, en même temps, l’occasion de découvrir les garanties de base et optionnelles que vous pouvez inclure à votre police (simulateur gratuit ici ou ici). Au-delà du minimum légal de panier de soins, interrogez-vous sur la possibilité de rallonges de garanties qui s’adressent aux risques spécifiques de votre métier.

Vos artisans manipulent peut-être en permanence des substances qui – malgré les EPI – peuvent renforcer l’éventualité/la récurrence d’un symptôme donné. Ou alors leurs manœuvres les exposent à des risques traumatiques plus élevés. Ces considérations doivent vous guider dans la négociation des termes du contrat et de sa mise en œuvre. Autre élément important, qu’en est-il de la couverture affectée particulièrement au dirigeant d’entreprise que vous êtes ? Certains prestataires proposent des paniers de services dédiés à des métiers particuliers. N’hésitez pas à les prioriser s’ils ont des prestations destinées à votre secteur d’activité. À condition naturellement que les conventions tarifaires – primes, plafonnement de couverture, franchise – entrent dans vos possibilités et ne lèsent pas vos salariés.